Ferrnando Alonso Díaz (29
juillet 1981, Oviedo) est un
pilote de
Formule 1
depuis 2001 . Il réside à
Mont -
sur-
Rolle en
Suisse et à Oviedo en
Espagne . Il est affectueusement surnommé le
Taureau des Asturies.
Révélation de la
saison 2003, Fernando
Alonso détient les
records de
plus jeune vainqueur de
Grand Prix de Formule 1 (depuis sa
victoire au
Grand Prix de Hongrie 2003), plus jeune poleman (depuis le
Grand Prix de Malaisie 2003), plus jeune
champion du
monde (depuis le
Grand prix du
Brésil 2005) et plus jeune
double champion du monde (depuis le
Grand prix du Brésil 2006)
Son manager Flavio Briatore,
lui a
permis d'obtenir une
place de
choix chez
Renault F1 Team en 2002. Toutefois,
fin 2005, Fernando Alonso signa chez
McLaren Mercedes afin de conduire leur
F1 en 2007 . Ceci a abasourdi l'
équipe dirigeante de
Renault ,
qui ne s’y attendait
absolument pas.
Grâce à ses victoires, il a réussi à populariser la Formule 1 en Espagne. Il existe depuis 2003, une véritable Alonsomania en Espagne.
Bien qu'il soit issu d'un
milieu relativement modeste, Fernando est initié dès le plus jeune
âge aux joies du
karting , grâce à son
père,
passionné de
sport automobile .
Preuve de ses
facilités volant en
main, il remporte quatre fois le
championnat d'Espagne de karting en
catégorie junior , en 1993, (il a
alors 12
ans), en 1994, 1995 et 1996. En 1996, il remporte également la
Coupe du Monde Junior. Il
gagne les championnats
Inter-A d'Espagne et d'
Italie en 1997. Il est
sacré vice-champion d'
Europe Inter-A en 1998.
En 1999, Fernando Alonso accède à la
monoplace dans le championnat de Formule
Nissan (officiellement
dénommé Euro Open MoviStar
by Nissan), une
série en
cours d'internationalisation, mais
encore essentiellement centrée sur l'Espagne. Alonso pilote alors
pour l'
écurie de l'
ancien pilote de Formule 1 espagnol (
vu chez Minardi) Adrian Campos; qui deviendra son manager. Pour sa toute
première saison en monoplace, Fernando Alonso se
montre dominateur et remporte facilement le titre. Cela lui vaut de décrocher en fin d'
année un
premier test en Formule 1, sur une Minardi. Malgré des conditions météorologiques piégeuses, Alonso se montre d'
entrée de
jeu très à l'aise et fait forte
impression.
En 2000, Alonso accède au championnat
international de
Formule 3000 , au
sein de l'écurie Astromega. Dans une discipline où les
privés sont très limités, l'inexpérience du jeune espagnol ne lui permet pas de
jouer le titre. Mais au
fil de la saison, il multiplie les
coups d'
éclat, comme à
Barcelone , où il fait le
spectacle dans le cœ
ur du peloton, où comme sur le sélectif
tracé de
Spa-Francorchamps , où il décroche une nette victoire. Les prestations d'Alonso en F3000 n'échappent pas à Flavio Briatore (alors
directeur sportif de l'écurie
Benetton , récemment rachetée
par Renault), qui s'empresse de le prendre
sous son
aile en lui faisant signer un
contrat de
management à
long terme.
Trop jeune et inexpérimenté pour être
intégré dès 2001 à l'écurie Benetton-Renault, Alonso est « placé » par Briatore dans la petite équipe Minardi. Il est le troisième plus jeune pilote de l'
histoire à débuter en Formule 1 lorsqu'il effectue ses débuts
avec Minardi au Grand
Prix d'
Australie 2001. Si le manque de compétitivité des
monoplaces italiennes condamne Alonso à se
battre en
fond de
grille , il n'en réalise pas
moins de
belles performances
compte tenu du
matériel dont il dispose. Sa saison est ainsi un
succès d'estime, qui confirme sa réputation de champion en
devenir. Pour 2002, Briatore estime toutefois qu'une
deuxième saison en fond de grille ne serait pas très formatrice, et il
préfère retirer Alonso des
grilles de
départ pour faire de lui le pilote-essayeur de Renault, dans l'
ombre des titulaires Jarno
Trulli et
Jenson Button . À noter qu'au
printemps 2002, Renault accepte
que Alonso réalise également un test pour le compte de l'écurie britannique
Jaguar Racing (où il réalise de
meilleurs chronos que les
pilotes d'essais habituels de Jaguar que sont
James Courtney et
André Lotterer). Pour les ingénieurs de Renault, le
travail d'Alonso est suffisamment probant pour qu'en juillet 2002, son écurie
annonce à compter de la saison 2003 sa titularisation en remplacement de Jenson Button.
Dès le
début de la saison 2003 avec Renault, Fernando Alonso s'affirme comme l'un des pilotes les plus rapides du
plateau. Au Grand Prix de
Malaisie , deuxième
manche de la saison, il monte sur son premier
podium après avoir décroché la
pole-position , devenant ainsi le plus jeune poleman de l'histoire de la
F1 devant Rubens Barrichello.
Puis, en
Hongrie , il remporte son premier Grand Prix et
bat le
record de précocité de
Bruce McLaren qui datait de 1959 ( ce record est
desormais detenu par Sebastian Vettel depuis
Monza 2008). Il termine la saison à la sixième place du
classement général , avec 55
points.
Très attendu en 2004, d'autant plus que les Renault ne cessent de progresser, Alonso déçoit un peu et semble plafonner, comme le prouvent ses performances, inférieures à celles de Jarno Trulli sur la
première partie de saison (c'est d'ailleurs le pilote
italien qui remporte à
Monaco la
seule victoire de l'année d'une Renault). Mais sur la
seconde moitié de saison, tandis que les performances des Renault sont en
chute libre et que Jarno Trulli perd
pied (ce qui lui vaudra d'être
limogé et remplacé par
Jacques Villeneuve pour les dernières
manches ), Alonso rentre régulièrement dans les points et
assure la
quatrième place au classement
final.
En 2005, sur la lancée d'une fructueuse
campagne d'essais hivernaux, Alonso et Renault s'annoncent comme de crédibles candidats au titre
mondial . Grâce à un début de saison presque parfait (au cours duquel il enchaîne les victoires et
prend en
interne un
net ascendant sur son
équipier Giancarlo Fisichella), Alonso peut
gérer sa
deuxième partie de saison, et contrôler le
retour de
Kimi Räikkönen , son principal concurrent au volant de la McLaren-
Mercedes . Au Brésil,
avant-
dernière manche de la saison, il décroche ainsi le titre mondial, devenant à 24 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 (record
battu trois ans plus tard par
Lewis Hamilton). Il contribue également à la
première place de son écurie au championnat du monde des
constructeurs.
La
célébration des
titres mondiaux d'Alonso et de Renault prend un
tour inattendu au
mois de décembre 2005 lorsque le pilote espagnol annonce qu'il quittera l'écurie
française à l'
issue de la saison suivante pour s'en aller rejoindre McLaren-Mercedes en 2007. Ce choix intervient à un moment où de nombreuses incertitudes entourent l'implication en Formule 1 de Renault qui
vient de nommer à sa
un
nouveau président ,
Carlos Ghosn, surnommé « cost
killer » et réputé pour sa défiance à l'égard du
sport automobile. Il trahit également les doutes d'Alonso quant à la possibilité
pour Renault de
rester au sommet de la hiérarchie et de continuer à battre McLaren.
Ron Dennis, le directeur de McLaren, révélera que les premiers
contacts avec l'Espagnol avaient eu lieu sur le podium du Grand Prix du Brésil où Alonso, bien que fraîchement titré au volant de sa Renault, s'était montré admiratif du
niveau de
performance des McLaren qui avaient réalisé le doublé par l'intermédiaire de
Juan Pablo Montoya et Kimi
Raikkonen.
Toujours chez Renault en 2006, Alonso prend rapidement la tête du championnat du monde, avec
six victoires lors de la première moitié de saison. Il montre en cela que l'annonce prématurée de sa
future arrivée chez McLaren pour la saison 2007 ne perturbe pas sa collaboration avec Renault. Mais le retour en
forme de la
Scuderia Ferrari et de
Michael Schumacher au début de l'
été annonce une fin de championnat serrée. Alonso est de surcroît trahi
deux fois par sa
mécanique (
écrou de
roue en Hongrie,
moteur cassé en Italie) alors que Renault avait montré une certaine fiabilité en début de saison, où Fernando avait accumulé
douze arrivées dans les points. Le championnat
bascule lors de l'avant-dernière manche au
Japon lorsque
Schumacher , alors
en tête de la
course, est à son tour
victime d'une
casse moteur et doit
céder la victoire à l'Espagnol,
qui prend un net
avantage au championnat. En finissant deuxième du dernier
Grand Prix au Brésil, il assure son deuxième titre mondial consécutif en Formule 1.
L'équipe McLaren que rejoint Alonso début 2007 ne ressemble pas à
celle pour laquelle il avait
signé fin 2005. Après avoir dominé la deuxième moitié de saison 2005, l'écurie anglo-allemande a en
effet connu une saison 2006 très moyenne, sa première
sans victoire depuis dix ans.
Les premiers essais hivernaux tendent néanmoins à démontrer que les
flèches d'
argent ont retrouvé leur
superbe puisqu'elles s'affirment avec les
Ferrari comme les
voitures les plus performantes du plateau. A cette
vitesse s'ajoute une fiabilité qui faisait défaut à l'équipe depuis des
années. Confirmation dès la deuxième course de la saison, le
GP de Malaisie , que Fernando remporte devant son coéquipier, le jeune
débutant britannique Lewis Hamilton. C'est le premier doublé de l'écurie McLaren depuis 2005. Un deuxième doublé (dans le même ordre) intervient à Monaco et semble entériner l'ascendant que Alonso et McLaren prennent sur Ferrari dans le championnat du monde. Mais ce succès est obscurci par les
déclarations de Lewis Hamilton, qui
laisse entendre aux
médias qu'il n'a pas été en
mesure de contester la victoire à Alonso en raison d'une
stratégie volontairement désavantageuse que lui aurait imposé l'équipe. C'est le
point de départ d'une rivalité interne qui empoisonnera l'ambiance interne de McLaren jusqu'à la fin de la saison.
Lors des deux manches suivantes, au Canada et aux Etats-Unis, la victoire revient à Hamilton (qui s'empare de la tête du championnat du monde) et c'est cette fois au tour d'Alonso de se plaindre à demi-mot du traitement que lui réserve son équipe, qu'il estime tournée en priorité vers Hamilton. Fin juillet, Alonso renoue avec la victoire lors du Grand Prix d'Europe disputé sous la pluie du Nurburgring et se relance au championnat, mais son attitude très fraîche à l'égard de son directeur Ron Dennis à sa descente de voiture trahit les tensions internes qui agitent l'écurie McLaren. Par ailleurs, l'ambiance au sein de l'équipe de Woking est fortement troublée par l'affaire d'espionnage industriel dans laquelle est impliqué l'ingénieur Mike Coughlan, designer en chef de l'équipe.
La tension, qui était palpable entre les deux pilotes McLaren depuis plusieurs semaines, se transforme en véritable guerre ouverte à l'occasion du
GP de Hongrie . Lors des qualifications, alors qu'il quitte les stands pour s’élancer pour son dernier tour, le double champion du monde retarde (volontairement ?) son départ de quelques secondes, bloquant ainsi son propre coéquipier et l'empêchant d'effectuer un dernier tour chronométré, tandis que lui-même s'en va cueillir la
pole position. La FIA juge ce comportement antisportif et ne manque pas de sanctionner Alonso en le rétrogradant en sixième position sur la grille de départ.
La rivalité interne à l'écurie McLaren et l'affaire d'espionnage se rejoignent début septembre lorsque le président de la fédération Max Mosley annonce qu'il dispose de nouvelles preuves de nature à démontrer l'implication de l'ensemble de l'écurie McLaren (et non plus du seul Mike Coughlan) dans l'affaire d'espionnage et que ces preuves lui ont été fournies par le pilote essayeur McLaren Pedro de la Rosa ainsi que par Fernando Alonso, lesquels révèlent leur implication dans le scandale tout en obtenant une immunité de la part du pouvoir sportif pour avoir accepté de collaborer à l'enquête. Malgré une atmosphère interne plus sulfureuse que jamais, Alonso remporte le Grand Prix d'Italie quelques jours plus tard. Au coude à coude avec Hamilton dans la lutte pour le titre, Alonso perd gros lors du Grand Prix du Japon, disputé sur le circuit du Mont Fuji sous une pluie battante. Il est, pour la première fois de la saison, contraint à l'abandon — suite à un accident — et voit son coéquipier et rival Lewis Hamilton remporter sa quatrième victoire de la saison et prendre le large au classement du championnat du monde. En Chine, lieu du sacre annoncé d'Hamilton, il reprend espoir en terminant deuxième et en profitant de l'abandon d'Hamilton pour revenir à seulement quatre points de son coéquipier avant la manche finale, au Brésil. Mais au Brésil, s'il parvient, grâce à la fébrilité et aux ennuis mécaniques de Lewis Hamilton, à revenir à la hauteur de ce dernier au classement, il ne peut empêcher, faute d'une voiture suffisamment rapide, le Finlandais Kimi Räikkönen de le déborder et de remporter le titre de champion du monde. Il se classe finalement troisième du championnat du monde, à égalité de points avec Hamilton (ce dernier étant mieux classé au bénéfice d'un plus grand nombre de deuxièmes places).
La dégradation des rapports entre Alonso et McLaren ayant atteint un point de non retour, les deux parties, d'un commun accord, mettent un terme au contrat les unissant à l'issue de la première des trois années prévues. Plusieurs écuries se montrent intéressées par le double champion du monde espagnol (notamment Red Bull et Toyota), mais comme pressenti de longue date, son retour chez Renault est officialisé le 10 décembre 2007.
Le 10 décembre 2007, l'
écurie Renault annonce l'arrivée de Fernando Alonso qui fait son retour au bercail après l'avoir quitté un an auparavant. Il sera accompagné du débutant Nelsinho Piquet. Fernando Alonso espère pouvoir gagner à nouveau avec Renault, mais dès l'intersaison, il émet de nombreuses réserves sur le niveau de l'écurie française. Et malgré une 4e place en ouverture de saison, après la première moitié du championnat, il n'est jamais monté sur le podium, n'a marqué que 13 points au classement général, et ne pointe qu'à la 8e place au championnat, à 35 longueurs du leader, Hamilton. En deuxième moitié de saison, il marque plus de points, et deux victoires, à Singapour et au Japon, redonnent un peu de couleur à sa saison. Après une seconde place à Interlagos, il termine finalement 5e du championnat avec 61 points, tout en étant le pilote ayant marqué le plus de points depuis la Belgique (43).
La saison 2009 s'annonce encore plus difficile. Les temps en essais privés d'inter-saison sont bons, mais pourtant plusieurs écuries cachaient leur jeu, comme l'écurie Red Bull Racing, sans compter l'arrivée de Brawn Grand Prix, épouvantail du début de saison. La R29 n'est finalement pas au niveau, comme les autres grands constructeurs (Ferrari, Mclaren-Mercedes, BMW). Fernando Alonso, comme au début de la saison 2008, doit se contenter à chaque Grand Prix de marquer au plus quelques points. Il signera son premier podium de la saison en finissant 3e à Singapour.
Après des mois de rumeurs, le 30 septembre 2009, Ferrari officialise son arrivée pour la saison 2010 en remplacement de Kimi Räikkönen pour une durée de trois ans. Après près d'un an et demi sans victoire, il s'impose à Bahreïn pour sa première course avec sa nouvelle équipe.
Lors du 2e Grand Prix de la saison, suite à un accrochage avec Jenson Button au départ il remonte de la dernière à la 4e place, juste derrière son coéquipier Felipe Massa. Lors du Grand Prix de Malaisie, il effectue toute la course sans embrayage et avec un problème de boîte de vitesses. Parti de la 19e position, il remonte pourtant jusqu'à la 9e place, avant d'exploser son moteur à deux tours du terme alors qu'il se battait avec Jenson Button. Il réalise une nouvelle remontée en Chine, pénalisé pour départ anticipé, il remonte de la 17e à la 4e place.
Le retour en Europe est en demi-teinte : Lors de sa course à domicile en Espagne, il termine 2e derrière un Mark Webber intouchable. A Monaco, il détruit sa Ferrari contre le rail en essais libres le samedi matin, et ne peut prendre part à la séance de qualifications. Parti dernier, grâce une stratégie opportune, il parvient à remonter de la 24e à la 6e place. Il connaît un Grand Prix de Turquie difficile, 12e sur la grille, il termine 8e.
Lors du Grand Prix du Canada, il prend un bon départ et mène même la course pendant deux tours avant de se classer troisième.
Le 25 juillet 2010, au Grand Prix d'Allemagne disputé à Hockenheim, Fernando Alonso passe la ligne d'arrivée en tête à la faveur d'une consigne d'écurie enjoignant Felipe Massa, alors en tête, de le laisser passer, ce que ce dernier est exécute en ralentissant à la sortie du virage 6, en épingle.
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Polémiques et incidents
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Grand Prix de Hongrie 2006 — Lors des essais libres, Alonso en piste revient sur le pilote d’essais de Red Bull, Robert Doornbos. Alonso estimant être gêné, le dépasse avant de freiner brutalement devant lui, manquant de créer un accident. La FIA prend position et décide de retirer deux secondes à son meilleur temps des qualifications ; 1 seconde de pénalité pour comportement anti-sportif et 1 seconde supplémentaire pour dépassement sous drapeau jaune.
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Grand Prix de Hongrie 2007 — En pole position provisoire, Alonso tarde à redémarrer après avoir chaussé son dernier train de pneus. Cela empêche son coéquipier Lewis Hamilton, coincé derrière lui, de boucler un ultime tour rapide. Alonso se défendra d'avoir volontairement gêné son coéquipier, expliquant n'avoir fait qu'obéir à son équipe, Ron Dennis lui-même prenant sa défense. Ce dernier se serait servi d'Alonso pour « punir » Lewis Hamilton qui avait désobéi à un ordre direct du patron de McLaren, de plus Alonso ne pouvait pas connaître le temps restant dans la séance, lui-même n'ayant franchi la ligne de départ/arrivée qu'à quelques secondes de la fin. Toutefois La FIA le sanctionnera de cinq places sur la grille pour comportement anti-sportif, tandis que son écurie sera privée des points marqués au championnat des constructeurs.
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Championnat du monde de Formule 1 2007 — La saison est perturbée par une affaire d'espionnage : l'écurie McLaren est accusée d'avoir utilisé des données techniques confidentielles appartenant à la Scuderia Ferrari. A l'issue d'une procédure de plusieurs semaines, la FIA prouvera que plusieurs membres de l'équipe McLaren, dont Fernando Alonso, avaient utilisé les données de Ferrari tout en ayant connaissance de leur provenance frauduleuse. Ayant collaboré sous pression à l'enquête de la FIA , Alonso ne sera pas sanctionné, à l'inverse de son écurie , pénalisée de 100 millions de dollars et déclassée du championnat des constructeurs.